L’Auris 2.2 D-4D 177 est la seule version au lancement du modèle à profiter d’un train arrière multibras (comme toutes les Ford Focus, Kia Cee’d et Volkswagen Golf). Cet élément profite réellement à la précision et à l’efficacité du comportement sur route dégradée en conduite très rapide, d’autant qu’elle hérite de série d’une monte de 17 pouces – qui perturbe guère le filtrage des petites inégalités. Malgré les 400 Nm de couple à faire passer aux roues avant, la plus puissante des Auris ne connaît pas de sévères problèmes de motricité, évitant au TRC d’intervenir à tout bout de champs, en tous cas moins que l’Avensis équipée du même moteur. L’amortissement à peine plus taré que pour les autres versions de l’Auris ne nuit guère au confort de marche, Pour toutes les versions, maintien de caisse convenable, freins puissants et endurants, direction à assistance électrique plutôt convaincante, concourent à une bonne stabilité en ligne droite, à un comportement sain et sûr. Cela malgré le contrôle de stabilité (VSC, en option sur les deux premiers niveaux d’équipement) qui ne réagit pas toujours avec la finesse appropriée et un travail en détente un peu paresseux de la suspension avant. Rien de bien grave et globalement, le compromis confort/comportement de l’Auris se situe presque au niveau des meilleures berlines actuelles de la catégorie. En matière de confort phonique, le travail sur l’aérodynamisme a porté ses fruits avec des bruits de vents faibles. A défaut de divulguer le SCx, Toyota annonce un coefficient de forme assez flatteur de 0,29. Les bruits de roulement sont également bien contenus, malheureusement le doublage des arches de roues semble bâclé. Du coup, l’insonorisation générale très soignée se dégrade sur une chaussée gravillonnée ou très humide.

Equipement

Essai - Toyota Auris: une compacte en or ?

L’Auris se retrouve en trois niveaux d’équipement principaux et un Clean Power réservé à la 2.2 litres 177 D-4D. En base, la Linéa Terra comprend la climatisation manuelle, des jantes acier de 16 pouces, l’ordinateur de bord, les lève-vitres AV électriques ou la radio CD compatible MP3 et WMA à 4 HP.

Le deuxième niveau « Linéa Luna » a droit à la climatisation automatique bi-zone, au volant et pommeau gainé de cuir, aux lève-vitres AR électriques, au régulateur/limiteur de vitesse (sauf motorisations de base et MMT), aux projecteurs antibrouillard, …

La Linéa Sol offre de série le système d’accès et de démarrage sans clefs, les jantes alliage de 16 pouces, le rétroviseur intérieur électrochrome, l’accoudoir central arrière, etc. Le système de navigation GPS à cartographie stockée sur DVD, écran tactile multifonction de 7 pouces haute définition avec système info trafic est disponible seul pour cette finition à 2.300 €, ou couplé aux feux xénon (non directionnels) dans le pack Technologie uniquement pour la Clean Power au prix de 2.950 €. Quelques autres options plus abordables agrémentent le tarif, dont le pack Connect (technologie Bluetooth pour le téléphone), à 350 €.

Une offre assez large avec 26 versions au total, bien échelonnée, et dans tous les cas, un rapport/prix équipement convenable, qui se situent environ 4 à 5 % en dessous des rivales directes les plus prisées, hors promos et séries spéciales.