Comme toute sportive qui se respecte, la Polo GTI a reçu des évolutions au niveau de la liaison au sol.

Ainsi, elle bénéficie d’un châssis sport qui diminue de 15 mm la hauteur de caisse et de nouveaux tarages d’amortisseurs plus fermes.

Essai - Volkswagen Polo GTI : une cure de vitamines

Malgré l’augmentation de puissance, la Polo GTI se comporte relativement bien que ce soit avec les aides électroniques ou sans puisque l’ESP est entièrement déconnectable. Saine en courbes, nous avons constaté toutefois un certain flou dans le comportement lors des changements d’appuis rapides car la Polo semble se chercher durant quelques secondes. Mis à part ce défaut, peu de reproches car le roulis est bien maîtrisé, la direction est précise et le freinage performant même si son endurance en pâtît rapidement en conduite rapide en zone montagneuse.Malgré cela, le confort n’est pas trop mis à mal en raison notamment de bons sièges sport qui fournissent un maintien et une tenue correcte. Pour une sportive, la Polo préserve relativement les vertèbres de ses occupants. Elle est donc plus confortable que l’Ibiza FR, tout en ne négligeant pas l’efficacité. Un point qui s’explique par le choix raisonnable de jantes puisque les ingénieurs allemands ont préféré des 16 pouces plutôt que des 17, peut être plus belles mais nettement plus fermes.

Si les passagers sont bien traités, nous ne nous étendrons pas sur ceux arrière qui devront supporter la place aux genoux plus que limitée et les vitres fixes. Pour pallier à ces défauts, il faudra opter pour la version 5 portes.