Essai - Kia Sportage : new deal ?

Le confort de suspension, décent,est obtenu sans trop de concession sur le comportement, équilibré et relativement sûr. Sans valoir celui d’une bonne compacte actuelle, plus stable, plus précise et plus efficace sur route sinueuse ou en manœuvres d’évitement. A notre avis, la tenue de route et le plaisir de conduite sont un brin moins enthousiasmante que sur le Rav4, mais cette impression demande confirmation sur nos routes d’essai habituelles.

Contrairement au petit Toy ou au Freelander qui disposent d’une transmission vraiment permanente (avec différentiel central et viscocoupleur), le Sportage se contente d’un système à embrayage multidisque à l’instar du X-Trail. On peut parler toutefois d’intégrale permanente "tout temps" et d’une motricité correcte dans le cas du 4 WD. La direction manque de consistante, ou plutôt communique pas grand chose du travail des roues au sol, et surtout manque un peu de précision par rapport à un Rav4, et ne supporte pas la comparaison avec une bonne berline ou monospace compact.

Le pire sur nos deux exemplaires testés reste le freinage au dessus de 110 km/h, avec une déccélération beaucoup trop timorée par exemple sur autoroute quand on arrive sur un bouchon. Même pédale (spongieuse) enfoncée au plancher.

Essai - Kia Sportage : new deal ?

Les capacités off-road sont équivalentes à celles du RAV et inférieure au X-Trail d’après notre courte évaluation dans la fange et la caillasse mouillée. L’absence comme sur ces derniers d’une première courte (ou mieux d’une boîte de transfert), ne permettra pas de franchir quelques raidillons. Pourtant l’angle d’attaque et celui de fuite (29°), comme l’angle ventral (19°) ne sont pas franchement dramatiques par rapport à la plupart de ses confrères SUV.