La direction bien assistée et directe avec 2,5 tours de butée à butée, la faible prise de roulis et les jantes alu de 16 pouces en 195/55 sur notre voiture d'essai (175/65 R 15 en série) assurent un comportement serein très proche de la berline, avec la même impression de sportivité. A défaut de l'agilité que revendiquent pourtant les concepteurs de la Mini. Pour cela, il aurait fallu lui donner un équilibre moins sous-vireur.

Essai - Mini Cooper cabrio : une Mini mimi

Comme l'antipatinage ACS+T (170 €) et le contrôle dynamique de stabilité DSC (360 €) restent optionnels, sans compter que la Cooper ne se vend que très minoritairement à des pilotes chevronnés, c'est finalement peut-être mieux ainsi. D'autant que si la limite d'adhérence reste reculée, les Dunlop SP 3000 décrochent assez brutalement sur chaussée humide sans le secours de l'ESP, pardon du DSC. Le freinage, largement suffisant, se voit secondé en série de l'ABS, du CBC et d'un répartiteur électronique EBD. Les fermes suspensions Sport (de série sur la Cooper S, 250 € sur Cooper et indisponible sur One) sont à l'origine de trépidations à basse vitesse sur chaussée déformée qui s'évanouissent aux allures plus soutenues : l'amortissement se montre globalement satisfaisant.

Excellents sièges

Essai - Mini Cooper cabrio : une Mini mimi

Les excellents sièges et la position de conduite pas mal du tout (en dépit d'une absence de réglage en profondeur de la colonne de direction) permettent d'envisager de longs trajets. Le confort phonique est acceptable, capote en place comme à ciel ouvert. Si les remous de vent sont pratiquement aussi bien contenus qu'à bord d'une 206 CC, l'efficace filet prévu pour éviter les courants d'air dans la nuque et les cheveux en bataille (mais qui ne diminue pas les bruits de vent) n'est pas livré en série comme dans la Beetle. Il est même facturé très cher (270 €)