La Peugeot 407 2,2 HDi bi-turbo en berline comme en SW est chaussée de roues en alliage d’aluminium de 17’’ avec des pneumatiques de 215/55 R 17 W. Motricité sans failles, limite d’adhérence reculée et belle vitesse de passage en courbe garanties.

Par ailleurs, comme sur toutes les 407, les trains roulants sophistiqués,de type “double triangle à pivot découplé” à l’avant et arrière multibras garantissent un guidage rigoureux de chaque roue en toutes circonstances et une inscription en virage millimétrique, tandis que l’ESP évidemment de série (Electronic Stability Programm non déconnectable) corrige en finesse les amorces de sous-virage comme de sur-virage. Il laisse encore une part au plaisir de conduire.

L’assiette de la caisse bien contrôlée et le suivi de trajectoire semblent quasiment imperturbables même sur mauvaises routes. Egalement largement dimensionné et efficace, le freinage fait appel à des disques de 330 x 30 mm à l’avant et 290 x 12 mm à l’arrière. L’antiblocage des roues, la répartition électronique de freinage à gestion roue par roue et l’aide au freinage d’urgence (AFU) complètent sans perturbation majeure le dispositif.

Passons sur le diamètre de braquage passable, pour signaler l’absence de réaction de couple dans le volant. Même sans suspension pilotée à amortissement variable, le filtrage de petites irrégularités de la chaussée est satisfaisant, et en définitive le compromis confort/comportement ne déçoit pas, même si à notre avis il est globalement un peu moins réussi que celui de la Renault Laguna GT pour les amateurs de conduite dynamique.

Essai - Peugeot 407 2.2 HDi bi-turbo : un diesel plein partout

Plus discutables sont les côtes d’habitabilité à l’arrière, surtout pour l’espace aux jambes, certes correct pour la catégorie, mais inférieur à ses rivales directes de plus 4,70 m de long. Remarque identique à propos du coffre, au volume tout juste dans la moyenne, aussi bien en berline que en break.