L’essai de l’Agila nous a permis de tester la motorisation essence de base que nous avions exclue lors de la prise en mains de la Suzuki Splash.

Le 1.0 Suzuki se singularise par ses trois cylindres. Il offre une puissance de 48 kW (65 ch) et un couple maxi de 90 Nm perché très haut (4800 tr/mn), e agrément hors de la ville. Il s’avère suffisant en ville seul à bord ou à deux, mais guère plus. Même peu chargé, dans certaine rue escarpées de Marseille, il était difficile de progresser en seconde, et plus d’une fois notre fainéantise nous a épargné de passer la une. L’ agrément est toutefois convenable en général en circulation urbaine, même s’il ne faut pas hésiter à jouer du levier et à monter dans les tours pour un minimum de dynamisme. On dit bien un minimum car avec près de 15 secondes sur le 0 à 100 km/h, il ne faut pas compter sur cette version pour devenir le roi des feux rouges. Sur route, même constat, il vaut mieux être prudent avant d’entreprendre le dépassement d’un semi-remorque. Sur autoroute, on arrive à accrocher assez facilement les 130 km/h, beaucoup moins la vitesse maxi revendiquée (150 km/h). La récompense, c’est une consommation mixte de 5 litres de SP aux 100 km, soit 120 g de CO2 , ce qui donne droit au bonus de 700 €. Notre consommation moyenne a plutôt flirté avec les 7 l/100, en comptant 2/3 de circulation urbaine. Honnête bilan.

Comme le choix de motorisations et de transmission (boîte mécanique à 5 rapports sur les trois et possibilité d’une BVA 4 sur 1.2) restent identiques à la Splash, rende-vous sur l’essai de cette dernière pour nos impressions sur le moteur à essence 1.2 litre et le Diesel 1.3 litre d’origine Fiat ( produit par Suzuki en Inde).