A l'épreuve de la route, le Captiva restylé révèle de façon certaine que les designers n'ont pas été les seuls à travailler sur le sujet. Les ingénieurs châssis, direction et vie à bord aussi. En effet, les améliorations apportées, si elles ne transforment pas le Captiva en BMW X5, sont sensibles.

Le comportement routier bénéficie par exemple, sur la base des mêmes suspensions, d'un réglage affermi, qui permet de contenir un peu plus les mouvements de caisse (sans les éliminer toutefois), au bénéfice de la tenue de route et sans compromettre le confort, excellent. La direction, pour sa part, se montre plus informative, même si elle reste très démultipliée et un peu déconnectée de la route. Ces petits riens permet de mieux profiter des routes de montagne, sans rendre la marmaille trop malade.

L'insonorisation a bénéficié d'un soin tout particulier. Elle est simplement excellente. Les suspensions filtrent très bien et sans bruit les irrégularités du terrain. Le moteur 2.2 diesel est très bien encapsulé et ne fait entendre sa voix qu'à pleine charge, il est inaudible à vitesse stabilisée. Les bruits de roulement sont lointains et les bruits aérodynamiques ne font leur apparition qu'au-delà des vitesses légales. Du bon boulot.


Essai vidéo -  Chevrolet Captiva restylé : le même en mieux

Les 184 ch. du diesel 2.2 que nous avions à l'essai sont suffisants, sans plus, pour mouvoir ce lourd SUV (près de 2 tonnes en ordre de marche). Les premiers rapports assez courts de la boîte manuelle permettent d'en tirer le meilleur parti. Ensuite, la cavalerie se calme, les accélérations et reprises se font très linéaires. La vitesse de pointe est annoncée à 200 km/h tout de même et les 100 km/h sont atteints en 9,6 secondes. La version 163 ch, que nous n'avons pu essayer, est sur le papier à peine moins véloce, mais n'a pour sa part qu'un système 2 roues motrices à entraîner.

La consommation est restée contenue sur notre essai à 9 l/100 km. Loin des 6,6 litres en mixte annoncés par le constructeur mais raisonnable pour un SUV de cette taille et de ce poids, surtout que notre terrain de jeu consistait en de sympathiques routes de montagne, qui nécessitent de fréquentes relances.

La boîte de vitesse est un point noir, ou du moins gris. Elle est assez lente et rétive. Impossible de prétendre à des passages de rapports à la volée ou à un quelconque semblant de sportivité. A sa décharge, le Captiva n'est pas taillé pour ça.


La transmission reste sur le même schéma que l'ancien modèle. C'est une transmission soit 2 roues motrices à l'avant, soit 4x4 non permanente. Notre 184 ch, vous l'aurez compris était obligatoirement accouplé à cette dernière. En temps normal, les roues avant meuvent le véhicule. En cas de conditions précaires, l'électronique de gestion peut envoyer jusqu'à 50 % du couple et de la puissance sur l'essieu arrière. Nous avons pu vérifier sur neige l'efficacité du système. Il ne fera pas grimper le Captiva aux arbres en l'absence de différentiels à blocage mécanique mais aidera le conducteur dans de nombreuses conditions difficiles.


Essai vidéo -  Chevrolet Captiva restylé : le même en mieux

Dernier axe d'amélioration du Captiva, l'équipement. Désormais, toutes les versions bénéficient, outre les systèmes de sécurité désormais habituels, d'un frein à main électrique, du kit main libre Bluetooth, du limiteur de vitesse en descente HDC, et de l'aide au démarrage en côte.

La finition de base LS comporte l'essentiel, pour un prix compétitif de 27 890 € et 22 990 € avec le prix de lancement (jusqu'au 30 mars). En LT, on ajoute entre autre les antibrouillards, la sellerie cuir (de synthèse)/tissu, le régulateur de vitesse, les feux et essuie-glaces automatiques, la clim régulée, pour 810 € de plus seulement. La finition LT+ donne accès à la sellerie cuir (la vraie), aux sièges chauffants, au système GPS avec caméra de recul pour une soulte de 2 090 €.

La dernière finition LTZ ajoute donc la transmission 4x4, les jantes 19 pouces, le siège conducteur à réglage électrique, des finitions aluminium, chromées ou argentées, pour un prix de 33 990 €. Le prix de lancement lui retire 4 500€, ce qui donne 29 490 €.

Les finition LT+ et LTZ donne aussi accès à une boîte auto 6 vitesses contre 1 300 € supplémentaires. A déconseiller tant elle entraîne une surconsommation importante. Et selon les collègues présents, elle est assez lente et dégrade l'agrément de conduite.