A vide, les qualités dynamiques rejoignent celles de la berline, sans aucune différence notable. Les progrès considérables de l’amortissement (même avec les suspensions sport aux ressorts plus fermement tarés) par rapport à la génération précédente évitent les pompages sur les ondulations et filtrent bien les petites irrégularités même à faible allure. Ils participent à placer désormais la Passat parmi les bonnes familiales à propos du compromis confort/comportement.

La tenue de route se révèle très saine et en cas de –léger- excès d’optimisme, le contrôle de stabilité veille. L’unique reproche d’importance côté dynamique va au freinage de la TDi 140 ch qui manque d’endurance, particulièrement sur route de montagne. Les disques de frein à essuyage programmé c’est bien, mais le bon dimensionnement des disques, plaquettes et étriers, c’est pas mal non plus.

Comme la charge utile peut atteindre 638 kg, Volkswagen propose un correcteur d'assiette hydropneumatique mis au point pour ce modèle fonctionnant sans pompe électrique ni moteur auxiliaire, toujours en option, non compatible avec les suspensions sport. Nous n'avons pas essayé la Passat SW à pleine charge équipé de ce dispositif, mais d'expérience, nous pouvons le conseiller à ceux qui roulent fréquemment "à plein". Pour ceux qui tractent remorque ou caravane, à l'exemple d'Opel et d'autres marques, le correcteur électronique de trajectoire ESP dispose d'une fonction stabilisateur, anti-louvoiement si vous préférez. Afin de renforcer encore la sécurité active, on retrouve le régulateur de distance à radar ADR, associé à celui de vitesse, encore rarement disponible à ce niveau de gamme.

La masse à tracter reste raisonnable (55 kg de plus que la berline et une trentaine supplémentaires par rapport à la génération précédente du break), justifiant que les moteurs et boîtes de la berline se retrouvent sans changement sous le capot du break.