Essai - Peugeot 206 CC HDi : elle passe au diesel

Le parcours de 130 km effectué sur les routes niçoises, nous a permis d'exploiter le 1.6 Hdi sur toutes les configurations : agglomérations, routes et autoroutes. Le modèle rouge Lucifer, mis à notre disposition, n'a eu cesse d'attirer les convoitises. C2 VTR et Clio 16s sont venues au contact pour tenter de voir ce que cette 206 CC avait sous le capot. Ces derniers ont eu l'occasion d'admirer le numéro de département des Yvelines (78) figurant sur notre plaque d'immatriculation durant les 100 premiers mètres, en vue du couple et des reprises impressionnantes délivrés par le 1.6 Hdi. En conduite normale, le quatre cylindres n'a montré aucune difficulté sur les routes montagneuses qui bordent St Raphael. Réactif, homogène, mais légèrement bruyant, le 4 cylindres fait preuve de sobriété et respecte les consommations annoncées par le constructeur, soit moins de 5 l/100km. Le couple de 240 Nm aidant, les dépassements s'effectuent sans crainte. Mais le bloc révèle pleinement ses qualités avec la boite mécanique 5 rapports qui équipe également la 307 CC. Très bien étagée, la transmission permet le déclenchement de l'overboost sur les trois rapports supérieurs en fonction de la pression sur la pédale de droite. Ce tempérament sportif n'est pas exclusif puisqu'il autorise également une conduite urbaine sans forcément avoir à jouer avec les rapports. La tenue de route est de très bonne qualité.

Essai - Peugeot 206 CC HDi : elle passe au diesel

Aidée par un train avant incisif, sans doute dû au surpoids du bloc diesel, et des jantes en aluminium de 16" chaussées en 205 mm de large, cette 206 CC enchaîne les épingles sans sourciller. La tendance au survirage est très vite gommée par l'ESP (déconnectable) qui rappelle à l'ordre en cas d'excès de confiance. Un couple agressif aidé par une liaison au sol efficace, le comportement de la 206 CC nous a séduit.

Le confort des suspensions et les vibrations de la structure restent très proches de la berline dont elle partage la base roulante, à quelques détails près : les suspensions surbaissées en provenance de la 2.0 et la présence de 4 barres tubulaires disposées en losange sous le châssis renforcent la rigidité et l'agrément de conduite. A l'avant, le ressenti des imperfections de la route est moindre mais à l'arrière, en plus d'un espace aux jambes réduit, vos passagers auront très vite l'impression de voyager à cheval. A haute vitesse, en coupé, les bruits d'air sont bien étouffés. En cabriolet, les vitres relevées, la voiture perfore bien l'air. En revanche, à basse vitesse, la baie de pare-brise tremblote au passage de la moindre imperfection de la route (nids de poule, dénivelés).