Même si la menace bactériologique et chimique est bien réelle, il ne faut pas tomber dans la psychose pour autant. Mais il est sage de vouloir se préparer à cette éventualité. Or ce ne sera pas simple tant que les pouvoirs publics refuseront de communiquer sur ce sujet. Existe-t-il des plans spécifiques d'évacuation des villes pour faire face à des alertes chimiques ou biologiques ? Si c'est le cas, il serait bon d'avertir les automobilistes de la nature de ces projets. Dans le cas contraire, on peut alors craindre – qu'il y ait ou non de plans – que les conducteurs, réagissant dans la panique, bloquent des voies de circulation et entravent à la fois l'évacuation des agglomérations et le déroulement des secours.