Conclusion

Les ressources pétrolières actuellement exploitées sont amenées à s'épuiser à une relativement brève échéance. En clair, le pétrole “bon marché, c'est fini. Tous les centres de recherche interrogés donnent une limite à quarante ans. Un chiffre que les compagnies pétrolières se gardent bien de diffuser, probablement pour éviter de provoquer la psychose dans l'opinion publique.

Mais dans le même temps, ces données sont fragiles car susceptibles d'évoluer en permanence. Un gisement découvert et l'échéance recule d'autant.

Reste la question du prix et il est clair que l'aspect éminemment spéculatif du pétrole ne joue pas en faveur des pays consommateurs. Alors, en attendant l'épuisement des ressources “conventionnelles, le monde politique et les constructeurs réfléchissent à des solutions alternatives, autant pour des questions d'indépendance énergétique que pour des questions environnementales. Le défi du XXIe siècle sera bien de vivre sans pétrole, mais peut-être plus pour limiter le réchauffement de la planète que par crainte de l'épuisement complet des ressources.