Si les modèles précédents se révélaient délicats en cas d'adhérence précaire, avec une transmission sur les roues arrière, cette nouvelle mouture, qui conserve tout le plaisir de conduite inhérent à la propulsion, profite d'un antipatinage de série dont l'efficacité ne prête guère à la critique. Saine en toutes circonstances, elle peut même recevoir, sur les motorisations les plus puissantes, un contrôle électronique de trajectoire (baptisé DSC III). Seule la bouillonnante M5, revendiquant la bagatelle de 400 ch, demande un minimum d'expérience et d'aptitudes au pilotage.

Quelle que soit la motorisation retenue, la Série 5 profite du savoir-faire de BMW en matière de développement mécanique. Onctuosité, disponibilité constante, vigueur à haut régime et sonorité flatteuse sont au programme de tous les moteurs essence, du "petit" six cylindres en ligne de la 520i au gros V8 de 4,9 litres de la M5, et des turbo diesel, de l'ancienne génération (quelques 525td et de nombreux 525tds) comme de la nouvelle (520d, 525d et 530d).

L'ergonomie proposée au conducteur est absolument parfaite et le confort offert aux occupants n'appelle que des éloges.