Offrant une ergonomie appréciable, la Barchetta s'apprécie principalement à un rythme coulé. Son comportement routier neutre s'avère très rassurant, tandis que l'agrément procuré par l'unique moteur disponible ne prête guère le flanc à la critique. Agréable à bas régime, il se montre aussi volontaire en montant dans les tours, avec une sonorité typée, agrémentée d'un sifflement d'admission qui accentue l'illusion… Alerte, ce moteur peut s'exprimer à volonté grâce au comportement très sûr de la Barchetta, mais il n'est toutefois pas évident de profiter pleinement de sa vigueur. En effet, aussi saine soit-elle, la Barchetta n'est pas un roadster sportif. Contrairement à la plupart des représentantes du genre, il s'agit ici d'une traction, ce qui induit un comportement moins vivant et explique la nette tendance au sous-virage de la voiture. En outre, dès que la chaussée se dégrade ou que le rythme de conduite devient "sérieux", les suspensions font preuve d'une propension marquée à délivrer des trépidations qui ne sont pas très agréables pour les occupants et qui grèvent un peu la précision de conduite… Enfin, on note que l'insonorisation n'a rien d'exceptionnel lorsque la capote est fermée.

Dès lors, autant profiter pleinement d'une voiture "qui a de la gueule" en la menant calmement et décapotée, pour savourer toutes ses qualités sans subir ses légères imperfections.