Essai - Volkswagen Touran : premier de la classe ?

Confort et comportement : vraiment du nouveauFidèle à sa réputation germanique, les sièges du Touran sont relativement fermes et il n’est pas évident de trouver une position idéale malgré leurs réglages multiples et ceux de la colonne de direction. Regrettons aussi la position du levier de vitesses qui aurait mérité d’être au niveau de la console centrale. Un choix incompréhensible vu le gain de confort et le nombre de monospaces qui ont opté pour cette solution.Le reste de la planche de bord est dans le pur style Volkswagen. A noter l’agencement de la console qui se distingue par des commandes de climatisation haut placées et un autoradio très pratique grâce à des boutons tombant facilement sous la main. Des commandes au volant auraient apporté un plaisir de conduite plus important.

Essai - Volkswagen Touran : premier de la classe ?

Le Touran souffre rapidement de son poids, ce qui nuit entre autre à son agilité sur route. Les petites routes sinueuses ne sont pas son terrain de prédilection malgré une direction très agréable. Pas de souci sur les nationales ou les autoroutes, où le Touran fait apprécier sa tenue de cap et sa stabilité.L’amortissement est très bon. Pour arriver à un tel résultat, la suspension a fait l’objet d’une attention toute particulière et le travail des ingénieurs a porté ses fruits. Les effets de pompage sont parfaitement maîtrisés mais le roulis pourtant contenu s’avère relativement gênant. Une grande nouveauté chez VW, qui égale maintenant les marques françaises.La sécurité active n’a pas été mise à l’index grâce à un ensemble électronique d’assistance à la conduite bien pensé comprenant, de série, un antiblocage avec amplificateur de freinage, antipatinage et correcteur de trajectoire.