Elaboré sur la même plate-forme que la berline, le Combi en reprend les principales qualités et défauts. On retrouve donc les classiques suspensions de type McPherson triangulés, et le tout dernier train multibras semblable à celui de la Golf V dont le tarage a été modifié afin de pouvoir supporter le volume de chargement supérieur.

Essai - Skoda Octavia Combi : le break éco-pratique

Par rapport à la précédente génération de Combi, l’Octavia II progresse dans la même proportion que la berline. Logique. La tenue de route, l’inscription en entrée de virage, le prise de roulis ont été améliorées. Tout comme le freinage qui est toujours confié à 4 disques couplés à l’ABS, au répartiteur électronique de freinage EBD, au régulateur de couple d’inertie MSR, ainsi qu’ à l’antipatinage électronique ASR

Les points critiquables concernent les suspensions qui procurent un confort relativement correct mais l’amortissement souffre sur routes dégradées. Les occupants ressentent les différentes irrégularités du bitume, notamment les saillies, ce qui dégrade sensiblement le confort. Ce défaut a également quelques répercutions sur la tenue de route puisqu’en courbe, dans des conditions extrêmes, les amortisseurs ont tendance à pomper, ce qui fait dribbler les roues ce qui peut entraîner quelques pertes d’adhérence. Ce phénomène est encore plus d’actualité sur routes grasses comme ce fut le cas lors de notre essai.

Essai - Skoda Octavia Combi : le break éco-pratique

Question confort, le Combi possède des dossiers de sièges offrant une bonne tenue. Dommage qu’ils soient un peu trop fermes. Entre cela et l’amortissement ferme, certains trajets peuvent devenir difficiles à supporter. Les passagers arrière prendront place facilement grâce à un large espace aux genoux mais en raison de la largeur réduite, il est conseillé de transporter deux passagers plutôt que trois. Celui du milieu étant relativement serré et devant composer avec un large tunnel de transmission qui devrait prochainement abriter le bras de transmission de la version 4x4. Petite déception également au niveau de l’insonorisation qui nous est apparue insuffisante et inférieure à celle par exemple de la Golf V équipée de ces mêmes moteurs. Un peu plus de soin de ce côté-là aurait apporté un réel plus au niveau de l’agrément de conduite.