Parmi nos concitoyens qui roulent vers des régions réputées pour un ensoleillement généreux qui peut se conjuguer avec la grande bleue, il en est qui ne se ruent pas sur la première entrée d’autoroute pour en sortir dès que le point à atteindre est proche. Le progrès du grand ruban en matière de temps semble corrodé par le budget à dépenser pour l’arpenter, la congestion du trafic, sans parler des radars qui imposent un rythme pour notre sécurité mais qui ralentissent la moyenne.

Alors, pour une heure ou deux heures de plus et des euros en moins dépensés à un péage géré par un rentier concessionnaire, pourquoi ne pas redécouvrir la Nationale, ses villages traversés, ses commerces ouverts, ses gens, et ses points de repos que sont les estaminets et autres restaurants. La route détendue, même si le bouchon peut toujours guetter et que la sécurité routière y serait moins assurée, pour une arrivée sans stress, malgré des heures perdues à la location.

Les vacances, ça commence une fois le véhicule parti. Bienvenue dans le monde du slow-travel qui remet l’église au centre du village que l’on traverse justement au lieu de le voir au loin enfermé sur une autoroute payante et sans âme. Pour vous donner une idée, voici une vidéo :

Connaissez-vous le slow travel ?

Connaissez-vous le slow travel ?