Le journal télévisé de France 2 a évoqué aujourd’hui dans son édition du 13h le cas de la Suisse, où les taxes sont moins importantes qu’en France. Si l’essence augmente aussi chez nos voisins helvétiques, le consommateur le ressent nettement moins. D’où une certaine précipitation des frontaliers français vers les pompes suisses.

Alors que le litre d’essence flirte avec la barre symbolique de 1,50 euro, le litre suisse affiche en moyenne presque 10 centimes de moins qu’en France. Interviewée par les journalistes de France 2, une jeune femme estime « gagner au moins 5 euros » sur son plein lorsqu’elle se déplace en Suisse pour ravitailler son véhicule. Idem pour un homme qui estime dépenser 20 euros supplémentaires par mois depuis la forte augmentation du prix de l’essence.

Si faire son plein d’essence reste plus avantageux chez nos voisins, ce n’est pas le cas pour le gazole, qui reste encore un peu « meilleur marché » en France.

L'automobiliste râle, mais les entreprises aussi : les coûts des matières premières et des transports de marchandises s'en ressent un peu plus chaque jour.