Une très bonne position de conduite est facile à trouver pour tous les gabarits sur la Volvo C30.

On s’empresse d’actionner la clef de contact bien située entre bloc à instruments et le haut de la console centrale. Dès les premiers tours de roues, on note une certaine fermeté de la suspension, variant légèrement au gré des motorisations et des montes pneumatiques. Cela n’empêche pas une détente un peu laxe à l’avant. Toutefois, la synthèse confort/comportement nous a paru plutôt bonne, mais nous avons trop peu roulé avec les différentes versions à notre disposition pour nous prononcer de manière définitive (« M. Volvo : tu peux laisser aux journalistes le temps d’essayer tes autos un peu plus longtemps que quelques heures »).. Les mouvements de caisse de la C30 paraissent assez bien contrôlés, la motricité satisfaisante, et la direction assistée se montre précise et naturelle. L’ ESP (DSTC chez Volvo) pas trop intrusif se retrouve de série avec les toutes les motorisations. Le freinage avec un ABS bien calibré ne démérite pas, autant pour sa puissance, la progressivité à la pédale, que pour l’endurance du système. Ceci noté, il semble que la sécurité est prévalue sur le côté joueur. Du coup, le comportement nous a semblé lors de cette trop brève prise en main peu différent de celui de la S40, tout bêtement sain et prévisible. Même les versions les plus puissantes restent à priori sages, avec une efficacité guère supérieure à celles des Ford Focus

les plus musclées. Si la C30 T5 valait une Focus ST ce serait déjà pas si mal.