Hier, le tribunal de Sarreguemines a débouté les salariés de Continental dans leur demande de suspension ou d'annulation de la fermeture de l'usine de Clairoix.

Le résultat ne s'est pas fait attendre, entre 200 et 300 salariés sont allés saccager la sous-préfecture de l'Oise, avant de s'en prendre aux locaux de l'usine de Continental.

Aujourd'hui, la production a été stoppée à l'usine, faute de sécurité, et le premier ministre François Fillon a affirmé que des poursuites seront engagées contre ces violences inacceptables.

Toutefois, Luc Chatel, le secrétaire d'état à l'industrie, a annoncé qu'il y aurait des négociations tripartites, ce qui n'avait pas été possible jusque là, car la procédure judiciaire était en cours.

Certains syndicats ont protesté contre le fait de ne pas pouvoir négocier directement avec le siège de Continental à Hanovre.

Pourtant, la juge des référés du tribunal de grande instance de Sarreguemines n'avait constaté aucune irrégularité dans le processus de négociations.

Bref, on remarquera qu'une étape a été franchie dans la manifestation du mécontentement des salariés.

Pensez-vous qu'il faille recourir à ce type de méthodes, quand les négociations sont dans l'impasse ?

La décision finale qui sera prise au sujet du site de Clairoix sera lourde de conséquences...

Rappelons que Continental avait annoncé la fermeture des sites de Hanovre et de Clairoix le 11 mars, ce qui mettrait alors 1120 et 785 personnes au chômage.

Source: Lemonde.fr