On s'en doutait, la reprise d'Opel par Magna n'allait pas se faire sans conséquences sur la gestion du personnel. Siegfried Wolf, de Magna, a affirmé que:

"Je le dis clairement : nous n'avons pas modifié notre concept depuis le 31 mai dernier."

Effectivement, on parlait à l'époque de la suppression de 10 000 des 50 000 emplois de la firme au Blitz. Rappelons que Magna devrait racheter 55% d'Opel.

Toutefois, de multiples usines en Europe devraient être touchées par cette décision. A Anvers, on craint la suppression de 2 600 postes.

La Belgique, comme d'autres pays qui pourraient subir les plus grosses restructurations, vont plaider leur cause auprès de l'UE pour arbitrer le dossier... L'affaire Opel est loin d'être close ! Mais s'il faut supprimer 10 000 postes pour sauvegarder le reste, serait-ce un mal nécessaire ? Magna a joué ses cartes.

Source: Automobile.challenges.fr