A Mortefontaine, la gamme 2009 était composée de 5 modèles : Logan, Logan MCV, Sandero, et les 2 derniers Logan Van et Logan Pick up. Dacia présentait aussi 3 nouveaux moteurs dont le but principal est de faire baisser la moyenne des émissions de CO2 de la marque et donc de supprimer les versions malussées. François Chapus vous entretiendra bientôt de la nouvelle Sandero 1.4l GPL (- de 140 gr/km CO2 et 1200 km d’autonomie) dont le moteur équipera aussi la Logan. Par contre la Logan MCV équipée du 1.6l GPL ne sera pas commercialisée en France (elle le sera en Italie) car ses rejets CO2 atteignent les 164 gr/km.

Même objectif pour le 1.6l E85 (130 gr/km CO2) et le 1.2l 16V 75 ch (139 gr/km) qui remplacera à terme le 1.4l 75 ch qui équipe la Logan depuis le premier jour.

Si les diesels DCi 70 et 85 ne sont pas encore équipés du Filtre à Particules, c’est que la législation ne les imposera qu’en 2011 et que Dacia fait tout pour ne pas augmenter la dotation de ses autos, donc le prix. Seuls les voitures entièrement nouvelles qui sortiront à partir de septembre prochain devront obligatoirement en être équipé.

Concernant les 2 nouveautés du moment, les Logan Van et Pick up, ils débarquent sur le marché des utilitaires avec un atout essentiel : outre une fiabilité supposée (simplicité de conception et éléments éprouvés), les 6500€ et 6900€ réclamés (bonus déduits) pour le Van et le Pick up devraient convaincre les entrepreneurs de l’intérêt de cette proposition. Chez Dacia, on ne s’inquiète pas d’un possible parasitage avec les utilitaires Renault. Pour affirmer cela, ils se basent sur le constat fait dans le domaine des Véhicules Particuliers. Avec 5 ans de recul, on remarque que les clients Dacia ne sont pas des clients pris à Renault. Reste quand même à vérifier la parfaite transposition au secteur des utilitaires dont les achats ne sont pas motivés de la même façon. Là où un particulier s’attache à l’image, un commerçant regardera sa comptabilité. On peut donc imaginer que si les flottes dévolues aux commerciaux n’adopteront pas Dacia, les commerçants, eux, risquent bien de passer l’acte. Et ce même si les prestations offertes ne sont pas identiques aux produits Renault.