Voilà une info qui va faire jaser et accréditer la thèse de ceux qui annoncent depuis longtemps que la Roumanie n'est déjà plus une terre d'asile pour constructeurs en mal de marge.

Le salarié est ainsi fait qu'il n'accepte que très peu l'immobilisme salarial surtout lorsque la marque pour laquelle il travaille réalise des prouesses économiques. Faut dire aussi que le coût de la vie a une vocation haussière souvent plus dynamique que la propension des patrons à augmenter les salaires des-dits ouvriers!

Bref, sachez que les employés de l'usine roumaine Dacia ont observé une grève de 2 heures après que les négociations sur les salaires se soient terminées sur un échec.

Du coup, les syndicats ont réclamé différemment en optant pour la grève. Ils souhaitent une revalorisation des salaires d'environ 150 euros (en 2 fois) et une augmentation des primes de Pâques et de Noël. Cette grève "préventive" de 2 heures était une mise en bouche pour faire prendre conscience aux dirigeants que la grève générale promise pour le 24 mars (en cas de revendications non satisfaites d'ici là) n'est pas qu'une parole en l'air.

Les dirigeants de l'usine ont été rassurants en affirmant qu'un accord serait trouvé bientôt. Ce serait bien car la Sandero est sur les rails !

via La Tribune