Comme bon nombre de ses concurrentes directes, la Cuore recourt à un modeste trois cylindres 1.0 litre pour se déplacer, certes un peu plus puissant que la moyenne. Il s’agit, en l’occurrence, du moteur qui équipe la triplette C1/107/Aygo, Daihatsu étant placé sous la direction de Toyota. Rien qui ne justifie, de prime abord, un tarif aussi élevé, surtout quand les rivales en question pratiquent le « hard-discount » sans faire dans la dentelle. Compter, à titre d’exemple, 1 700 € de différence avec la version la plus haute en gamme de la nouvelle Suzuki Alto, en défaveur de la Daihatsu, bien sûr. La comparaison n’est pas fortuite, car les deux voitures affichent les mêmes puissances, à un cheval près, et les mêmes consommations, soit 4,4 l/100 km, ces petites japonaises ayant dès lors pour vertu première leur sobriété exemplaire.

Du coup, que reste-t-il à la Cuore ? Son excellente tenue de route, assurée par une suspension multibras à l’arrière ? Peut-être, mais ses rivales ne sont pas des savonnettes elles non plus. La différence s’opère, de fait, à l’intérieur, et prend la forme d’une banquette qui coulisse sur 25 cm, pas moins. L’article, pour rappel, équipe notamment les versions huppées des Fiat Panda et Renault Twingo, au prix fort. Dont acte. Quoi qu’il en soit, la capacité de chargement varie de 103 à 414 dm3, ce qui revient à choisir entre voyager à quatre en laissant les bagages à la maison et embarquer lesdits bagages en invitant les deux passagers arrière à prendre le train. Une suspension plus prévenante ne serait pas de refus.

En bref

L x l x h : 3,460 x 1,475 x 1,530 m

Modèle unique : Daihatsu Cuore 1.0 X 69 ch (4 CV), 160 km/h, 4,4 l/100 km, 104 g/km. Prix : 10 690 €. Bonus : 700 €.

Les plus : sobriété exemplaire, comportement rigoureux, banquette coulissante Les moins : prix injustifié, suspension sèche