Joint au téléphone, Damien Rondeau a bien voulu nous en dire un peu plus sur le projet de low-flyer dont l’appellation définitive n’est pas encore arrêtée…

Caradisiac : Comment est né ce projet ?

Damien Rondeau : Cette idée trotte dans ma tête depuis très longtemps. Mais il a été véritablement lancé il y a environ un an et demi.

Caradisiac : Quel a été votre parcours personnel ?

D.R. : J’ai d’abord tenté ma chance en tant que pilote. Puis, à un moment donné, confronté comme de nombreux jeunes pilotes au problème des budgets, j’ai choisi de m’orienter vers la réalisation de ce projet. J’ai en outre une formation de mécanicien.

Caradisiac : Combien de membres compte votre équipe ? De quels horizons proviennent-ils ?

D.R. : D’abord nous sommes tous très jeunes puisque le plus âgé d’entre nous n’a que 27 ans. Nous sommes actuellement neuf à travailler sur ce projet également soutenu par quelques partenaires techniques. Tous les membres sont issus du milieu de l’automobile, notamment du sport automobile. Certains ont travaillé pour le Renault F1 Team, d’autres sur la Peugeot 908 ou encore chez Venturi

Caradisiac : Présenterez-vous un véhicule roulant en juin 2010 ?

D.R. : Oui, c’est l’objectif. Seulement, la majeure partie de la mise au point châssis et moteur devrait encore être à effectuer à cette date. En fait, nous nous focalisons dans un premier temps sur le concept même si nous avons déjà intégré une production possible en petite série. En juin 2010, nous présenterons le concept et pourrons décider de la suite du programme notamment en fonction de l’accueil qui lui sera réservé.

Caradisiac : Vous évoquer une fabrication en petite série. Quel en serait l’ordre de grandeur ?

D.R. : 50 exemplaires par an. Pour un tarif équivalent à celui de la concurrence. Les véhicules seraient fabriqués dans nos locaux d’Angers.

Caradisiac : Quels sont vos objectifs en terme de poids et de puissance ?

D.R. : 500 kg et 300 ch. Le moteur sera un 4 cylindres 2,0 litres de Renault Clio RS doté d’un compresseur.

Caradisiac : Le modèle définitif sera-t-il conforme au sktech que vous diffusez dans votre dossier de presse ?

D.R. : Nous avons choisi ce sktech pour communiquer mais, en interne, les lignes du roadster sont encore un peu plus affûtées.

Merci à Damien Rondeau pour sa disponibilité et souhaitons que cette heureuse initiative rencontre le succès et de nombreux partenaires pour le faire exister. Quant à nous, nous tenterons de vous ternir informés de son évolution.