Arrivés dans le ce quartier très commerçant, nous constatons que le stationnement est totalement anarchique. Notre pervenche va donc avoir du travail et de quoi se remplir les poches.

Le deuxième lieu d’expérimentation que nous avons choisi est le quartier du Sentier. Réputé pour ses nombreux commerces et pour sa circulation difficile du fait des incessantes livraisons, ce quartier a été mis à l’honneur dans le film La vérité si je mens 1 et 2.

Un commerçant roublard

Le racket de la pervenche

Sans avoir choisi encore de victime précise, notre contractuelle fictive déambule tranquillement dans la rue et la réaction ne se fait pas attendre car la plupart des commerçants sortent de leur boutique pour bouger leur voiture.

Ainsi, ce commerçant, propriétaire d’un Suzuki Jimny noir, prend tout de suite notre pervenche à partie : "Vous exagérez franchement car vos collèges viennent juste de passer !". Après avoir lancé cette expression, il décide malgré tout de bouger sa voiture.

10 minutes plus tard, quelle n’est pas notre surprise de voir ce dernier revenir stationner à la même place. Espérant que la pervenche avait disparu, il est franchement déçu et énervé de la revoir apparaître juste derrière lui. A partir de ce moment précis, plus moyen de discuter avec le bonhomme extrêmement énervé.

Une femme enceinte donne 4 euros à notre contractuelle

Le racket de la pervenche

Après avoir assisté à la crise de nerfs de ce commerçant, notre pervenche découvre un conducteur en pleine action qui n’hésite pas à se garer malgré l’interdiction de stationner. La passagère de cette Lancia Dedra, est enceinte. Elle descend de sa voiture. A la vue de la contractuelle, elle commence à négocier avec des arguments très classiques : "Ecoutez soyez sympa, je n’en ai que pour cinq minutes, histoire de décharger ; d’habitude, cela ne pose aucun problème". Voyant notre complice insister, elle sort le plus naturellement du monde de sa poche, son porte-monnaie afin de payer notre contractuelle. Apparemment cette future mère n’était pas très généreuse car elle n’a donné que 4 euros. Mais c’est tout de même bon à prendre pour notre contractuelle.

Des livreurs qui ne changent pas leurs habitudes

Le racket de la pervenche

Notre pervenche a également observé une recrudescence des blocages des rues à cause des livraisons. Devant ce constat, elle tente de remédier à cette situation en imaginant ses prochains profits. Mais pas facile à réprimander, les livreurs : ils ont en vu d’autres et ne s’en laissent pas conter : "Excusez-moi, je n’ai pas le temps de discuter, moi, je travaille". Bref, beaucoup d’efforts pour peu de résultats concrets.