Le gros problème des transports en commun (hormis les retards, les odeurs et la vétusté des infrastructures dans certaines villes, bien sûr), c’est sans doute le fait qu’ils soient « en commun ». Car si l’homme est censé être un animal social, il n’en reste pas moins qu’avant 9 heures du matin, après 18 heures le soir, lorsqu’il fait plus de 25°C et lorsqu’il est de mauvaise humeur, l’homme aura plutôt tendance à adopter une posture défensive peu compatible avec la proximité que nous impose le déplacement en communauté appelé couramment métro, RER, trawmay ou encore bus. Que faire alors pour y remédier ?

Dave Owsen, designer américain, semble avoir trouvé une ébauche de solution avec un système de déplacement urbain personnel. Selon ses plans, des cellules privées se déplacent le long de rails à travers la ville, chaque cellule ayant la possibilité de choisir sa destination. Inspiré par les cellules des végétaux, les éléments sont autonomes car alimentés par l’énergie solaire, chacun étant équipé de panneaux photovoltaïques générant de l’énergie renouvelable. Dans chaque cellule on trouve deux sièges, face à face, permettant d’accueillir deux adultes et un bagage ou un adulte et deux jeunes enfants. Un côté accueille une porte coulissante destinée à la montée et à la descente et dans le mur opposé est embarqué un écran tactile qui permet de choisir sa destination. Un dispositif plutôt adapté aux petites villes, puisqu’il semble impossible avec un tel système de suivre une cadence comme celles que l’on peut constater dans les transports en commun des grandes métropoles.