L’Astra arrive en carrosserie 5 portes dans les concessions dès le printemps, avec 4 finitions et 6 moteurs. La 3 portes à la ligne plus sportive viendra plus tard, à l’automne, presque en même temps que la version break à l’empattement allongé.

Essai - Opel Astra : techno pop

Plus longue de 14 centimètres que l’ancienne Astra, la nouvelle dépasse en longueur ses rivales de quelques centimètres, à l’exception de la Mazda3.

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Avec une hauteur en hausse de 35 mm, elle s’inscrit toujours dans la moyenne basse (!) de la catégorie. En revanche, la largeur accrue de 44 mm lui permet de battre la Mégane qui était jusqu’à présent la compacte à la carrure la plus imposante. L’empattement de 2,61 m, à peine 11 mm de moins que la Renault, reste quasiment identique à celui du précédent modèle né en 1998. Les valeurs aérodynamiques stagnent également, avec un Cx de 0,32, simplement correct.

Quant au modelé de la carrosserie et à la personnalité de la ligne, on vous laisse juge comme d’habitude….

L’habitabilité se situe dans la très bonne moyenne

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L’habitabilité se situe dans la très bonne moyenne. Elle a progressé un peu à l’avant comme à l’arrière où l’espace aux coudes gagne 20 mm (30 mm à l’avant), en longueur aux jambes de 17 mm et en garde au toit de 40 mm.

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La banquette est dessinée plutôt pour deux occupants, plus encore si l’acheteur choisi l’option dossier de banquette repliable en trois parties 40/20/60 (240 €). La banquette classique rabattable en deux parties 40/60 proposée en série sur toutes les versions suffira dans la majorité des cas. Malgré l’assise fixe, qui pénalise à peine la planéité de l’aire de chargement, le volume atteint 1 275 litres utiles avec la roue de secours temporaire sous le plancher (1305 l avec kit anti-crevaison). Sauf en 18 pouces, une roue de secours normale en tôle est disponible, contre supplément de 50 €. C’est bien d’avoir le choix.

En configuration normale, le volume du coffre tourne également autour de la bonne moyenne, même s’il régresse d’une vingtaine de litres par rapport à l’ancienne Astra. On apprécie encore la forme du hayon bien échancré ou le seuil d’accès relativement bas.

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Les sièges assurent un maintien satisfaisant, sans devoir recourir aux "sport" de la finition haute Cosmo. Une bonne position de conduite est facile à trouver. La planche de bord bien agencée offre une instrumentation lisible et des commandes facilement préhensibles.

La qualité des matériaux progresse sensiblement à l’intérieur, au point de faire pâlir la Golf V, qui elle reste au mieux sur les acquis de la IV. C’est un des points où l’Astra surprend le plus, d’autant que la présentation de l’habitacle soignée et la qualité d’assemblage irréprochable sur la dizaine d’exemplaires auscultés correspondent au meilleur standing de la catégorie.