Depuis le début de l'année trois radars automatiques embarqués sont en service de "façon aléatoire" dans Paris intra-muros sur les 10 axes les plus accidentogènes. Caradisiac a voulu vérifier et s'est rendu sur les lieux.

Pour freiner la progression des accidents corporels dus à des excès de vitesse, soit 18,86 % en 2004, la Préfecture de police de Paris a décidé d'agir. Depuis le début du mois de février, trois radars automatiques embarqués dans des voitures banalisées sont implantés de façon "ponctuelle et aléatoire" sur les 10 axes les plus accidentogènes de la capitale. 3 radars pour couvrir dix zones... vous avez dit bizarre? La Préfecture de police jouerait-elle avec les nerfs des automobilistes ou s'agirait-il simplement d'une tactique appelée "peur du gendarme".

Utilisant la même technologie que les cabines automatiques, ces radars embarqués vont faire mal au porte monnaie. Ici pas de comité d'accueil, ni d'agent en uniforme. Si l'infraction est constatée le contrevenant reçoit un courrier. "La présence de ces radars sera systématiquement annoncée par une signalisation spécifique placée en amont du point de contrôle", promet la préfecture. Bien évidemment, cette signalisation est temporaire ! On suppose que le symbole utilisé est le même que pour les radars automatiques fixes.

Comme le rappelle la préfecture, ces contrôles s'effectueront de manière totalement aléatoire, au bon vouloir des agents de police. Avec trois radars implantés de façon aléatoire sur dix axes, effectuant des contrôles sur une durée variable, les combinaisons sont multiples.

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