Hier se tenait à l’Elysée une réunion entre le président de la République Nicolas Sarkozy et les représentants du secteur automobile national, constructeurs et sous-traitants.

A l’issue de cette réunion de crise, le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Luc Chatel, a rendu compte de la position du gouvernement français. « Nous sommes prêts à faire ce qui est nécessaire pour sauver notre filière automobile (…) Le président s'est dit prêt à accompagner la filière automobile si c'était nécessaire, mais ça ne pourrait se faire que s'il y avait des engagements forts de la part des constructeurs, notamment dans le cadre du maintien des sites industriels en France, car on ne peut pas imaginer que l'Etat aide les constructeurs et que cela se traduise par des délocalisations de production dans d'autres pays ». Un message déjà entendu.

Le même Luc Chatel a ajouté que Nicolas Sarlozy l'avait chargé de réunir les représentants du secteur pour discuter de ses problèmes de compétitivité et de lui faire des propositions d'ici fin janvier, date à laquelle il organisera une deuxième réunion à l'Elysée. Entre-temps, des mesures continueront à être prises pour faciliter le financement des filiales de crédit à la consommation des constructeurs français. Elles atteindront un total d’un milliard d’euros.