Savez-vous quel est le point commun entre une Ascari, une Mosler et une Koenigsegg ? Bien sûr, ce sont toutes des supercars que l'on peut qualifier d'artisanales, mais ce que l'on sait moins, c'est que ces trois voitures peuvent être équipées, en origine, de jantes en fibre de carbone.

Mais à quoi ça sert au juste ? En sus de l'esthétique toute particulière de ces jantes (à mon avis un futur Best Seller dans les magasins tuning), elles sont très légères : le poids est divisé par deux en prenant une jante en aluminium comme référence. Le poids, c'est l'ennemi, et ça l'est encore plus lorsqu'il touche les masses non suspendues... comme les éléments de suspension, ou les jantes. En résultent de meilleures performances, tout simplement. Sur une Porsche équipée de jantes en 18 pouces, le gain de poids s'élève à 35 kg au total. Au chapitre des améliorations, ce nouveau matériau permet aussi d'améliorer la dissipation de chaleur et d'homogénéiser la température du pneu, l'idéal pour les longs runs sur circuit.

Techniquement parlant, ces jantes ne sont pas composées à 100 % de fibres de carbone : la partie centrale est constituée de magnésium moulé tandis que la bande de roulement fait la part belle à la précieuse fibre. Comme tout produit High Tech, le prix est coquet : une jante en magnésium de belle taille coûte souvent plus de 1000€ pièce, je vous laisse imaginer le prix du duo carbone/magnésium. À l'heure actuelle, seule la firme Dymag se positionne sur le marché, mais il y a fort à parier que la concurrence est sur les rangs, et que la compétition fera baisser - un peu - les prix. Un futur Best Seller, qui coûtera cher à ceux ne maîtrisant pas parfaitement les créneaux.