Essai - Opel GT : l’Amérique à prix cassé
Essai - Opel GT : l’Amérique à prix cassé

Elaboré sur la même plate-forme que les Pontiac Solstice et Saturn Sky, le design de l’Opel GT s’inspire du concept Solstice présenté en 2002 et du prototype Vauxhall VX Lightning dévoilé en 2003. Malgré les très nombreuses ressemblances avec les modèles américains , le GT dispose d’un look qui lui est propre. Impossible de ne pas faire la comparaison avec la Pontiac et sa face bestiale à souhait avec ses immenses prises d’air qui remplacent la calandre. L’affiliation avec la Saturn est en revanche nettement plus évidente.

Essai - Opel GT : l’Amérique à prix cassé
Essai - Opel GT : l’Amérique à prix cassé

Il s’agit clairement de la même auto si ce n’est quelques points comme la calandre ou les prises d’air se trouvant à chaque extrémité du bouclier qui sont légèrement différentes. Pour le reste tout est semblable. Quelques détails ne trompent pas comme par exemple les fausses écopes sur le capot ou sur les ailes.

Long de 4,10 m, le GT impressionne par ses proportions avec notamment son interminable capot, un trait caractéristique à d’autres modèles sportif comme par exemple la Honda S2000 qui affiche des dimensions proches.

L’arrière avec les feux blancs a des airs technologiques et les deux bossages en prolongement des sièges complètent idéalement les lignes de ce cabriolet.

Essai - Opel GT : l’Amérique à prix cassé

Dans l’habitacle, la présentation est plutôt soignée notamment avec le Pack Premium dont été pourvu notre modèle d’essai. Agréable à l’œil malgré quelques ajustements moyens, la planche de bord déçoit en ce qui concerne la qualité des matériaux, les plastiques employés sont peu valorisants et l’on retrouve quelques travers des productions américaines. L’une des meilleures illustrations de ces égarements est l’aspect de la console centrale en plastique argenté.

Si les lignes ne prêtent que très peu à la critique, il n’en est pas de même des cotés pratiques qui ont été complètement oubliés.

Ainsi, si vous avez envie de rouler décapoter. Vous devrez avant tout vous armer de patience. Ici, aucun automatisme, tout est manuel. Il faudra avant tout désolidariser la capote de la baie de pare-brise et ensuite la plier dans le coffre et c’est là que cela se complique. Le pliage de la capote est viril et nécessite une bonne dose d’énergie.

Essai - Opel GT : l’Amérique à prix cassé
Essai - Opel GT : l’Amérique à prix cassé

Une fois, celle-ci rangée, il faut espérer que vous n’aurez aucun bagage car l’espace restant est ridicule : 66 litres. Vous pourrez juste caser de très petits sacs ou des blousons mais oubliez tout de suite la moindre valise.

A noter que la séance de recapotage n’est pas des plus aisées, et demande bien près de 5 minutes. Rouler avec la capote est parfois un sacrifice utile en cabriolet pour privilégier le volume de chargement. Avec le GT, c’est presque inutile car le coffre ne peut recevoir que 157 litres et la capacité de chargement est pénalisé par la présence du réservoir.

Pour partir en vacances ou week end, il faudra par conséquent faire des choix. Cerise sur le gâteau, l’ouverture du coffre est inversée et l’accès est uniquement latéral. A titre de comparaison, une Porsche Boxster fait figure de monospace…

Essai - Opel GT : l’Amérique à prix cassé

Même scénario dans l’habitacle où les espaces de rangements sont inexistants ou presque. Seul le petit bac entre les deux sièges peut dépanner pour ranger vos papiers mais c’est tout. Même constat pour la boîte à gants ou l’absence de bacs de portière.

Particulièrement difficile à vivre au quotidien, l’Opel GT tente de compenser cette lacune par un équipement relativement complet comprenant notamment la climatisation, la centralisation, les jantes 18 pouces, les rétroviseurs extérieurs dégivrants, deux airbags, l’ABS avec freinage d’urgence, l’ESP, le régulateur de vitesse, la radio CD.

Peu d’options si ce n’est le Pack Premium (sellerie cuir rouge cobalt ou noir et radio 6 CD MP3) facturé 1 250 € et la peinture métallisée (450 €).