Tous ceux qui ont déjà eu en leur possession une Mazda MX5 savent le plaisir de conduite qui se dégage de ce cabriolet. Conscient de ce point fort qui a fait la réputation de la MX5 a souhaité le conserver, malgré l’adjonction de ce toit. Autant le dire tout de suite, le challenge est réussi.

Ayant eu l’idée de cette version dès la conception de la 3e génération de MX5, il n’a pas été utile d’y apporter de retouches importantes. Quelques ajustements ont simplement été nécessaires. Les ingénieurs ont donc renforcé légèrement le châssis, revu la fermeté des ressorts et des amortisseurs arrière, tandis qu’à l’avant, ils ont renforcé les amortisseurs tout en adoptant une barre stabilisatrice plus grosse.

Sur la route, il est difficile de différencier les deux versions tellement leur comportement est proche. On apprécie donc une nouvelle fois, la direction précise, le côté joueur de la MX5, sa tenue de route très sûre et sa facilité de conduite. A l’aise en promenade, elle sait se transformer à l’occasion en une sportive hyper efficace. De quoi se donner une bonne dose d’adrénaline !

Essai - Mazda MX5 Roadster Coupe : une concession à la tradition ?

Sous le capot, pas de changement puisque les deux moteurs sont les mêmes que ceux de la version classique avec le 1.8 126 ch et le 2.0 160 ch. Seule petite modification, la vitesse de pointe augmente légèrement avec 215 km/h contre 210 auparavant. Lors de cet essai, nous avons eu entre les mains, le 1.8. Même s’il n’est pas le plus puissant, il distille tout de même un grand plaisir de conduite en se montrant particulièrement disponible et vigoureux dans les tours, bien aidé en cela par une excellente boîte de vitesses à 5 rapports. Le conducteur n’aura pour sa part aucune difficulté à trouver une position de conduite optimale, le volant et le levier de vitesses tombant parfaitement entre les mains et les sièges offrant un excellent maintien.