En février 2010, Manuel Cailliot avait pu essayer la Corsa restylée avec de nombreuses évolutions techniques. Pas de changement aujourd’hui, la Corsa se veut polyvalente. Son terrain de prédilection reste toutefois les agglomérations en raison de son gabarit, même si la rétrovision arrière est médiocre sur la version 3 portes. La direction manque un peu de remontée d’informations si bien que celle d’une Clio ou d’une 207 est largement mieux. En tenue de route, la Corsa est sereine même si on reprochera quelques trépidations sur route dégradée. Le confort est dans la moyenne mais se révèle tout de même ferme à la longue.

Sous le capot, la seule nouveauté réside dans l’arrivée d’un Stop & Start sur le 1.3 CDTi 95 ch ecoFLEX. Cela tombe bien car c’est justement cette motorisation qui nous semble la plus adaptée. Grâce à elle, la citadine de chez Opel peut s’aventurer sur tous les types de route. Il faudra toutefois faire quelques concessions car ce bloc est relativement bruyant que ce soit à froid ou à l’accélération et c’est sans aucun doute son principal défaut. Dommage également que la boîte à 5 rapports soit un peu dure. A l’usage, ce moteur est agréable même si on aurait apprécié une valeur de couple un peu plus importante (seulement 190 Nm). Un peu à l’image du HDi 90 ch ou du TDI 90 ch mais ces deux moteurs sont des 1 600, il faut donc être tolérant. Le dispositif Stop & Start qui vient s’y greffer aujourd’hui est déconnectable grâce à un bouton situé sur la console centrale. Discret et rapide au redémarrage, il permet, selon Opel,  de diminuer la consommation en ville de 8,7% pour obtenir une moyenne de 3,5l/100km et des rejets de CO2 de seulement 94 g, ce qui signifie que cette motorisation est éligible à 400 € de bonus. De très bons chiffres qui ont été confirmés sur notre essai puisque nous avons relevé une moyenne de 5.0 l , ce qui est très satisfaisant vu que nous avons conduit normalement.

Ceux qui veulent plus de puissance en diesel, peuvent opter pour le 1.7 CDTi 130 ch ou alors basculer sur de l’essence avec pourquoi pas l’OPC et ses 192 ch qui devrait gagner quelques chevaux de plus dans les mois à venir et ainsi franchir la barre des 200 ch.