Essai - Fiat Panda : la grande petite

Deux moteurs à essence et l’excellent 1.3 16V Multijet 70 ch en Diesel sont au programme. Ce dernier inauguré il y a trois mois par la Punto ne sera disponible qu’en début d’année prochaine sous le capot de la Panda. Contraint d’utiliser ici une boîte plus petite, il perd 35 Nm en couple maxi, mais il en reste suffisamment (145 Nm à 1500 tr/min) pour procurer un agrément de conduite et des performances supérieures (160 km/h ; 35 seconde sur le 1000 m DA) aux motorisations à essence. Sa discrétion et sa sobriété devraient lui valoir une belle carrière dans un segment où les versions Diesel sont encore rares (Arosa, Lupo, …). Le supplément de prix par rapport à la 1.2 essence compris entre 1 500 et 1.900 € nous semble raisonnable vu ses grandes qualités. Le 1.1 de base fort de 54 chevaux (disponible avec la finition de base Team et l’Active) ne démérite pas et convient parfaitement à un usage urbain ou péri-urbain. Pour s’évader de la ville, le 1.2 60 chevaux est nettement plus recommandable, d’autant qu’il ne consomme pas plus. Près de 7 litres au cent selon l’ordinateur de bord sur notre essai mené sans souci d’économie.

Essai - Fiat Panda : la grande petite

Les performances s’annoncent correctes (155 km/h et 1000 m DA en 36 secondes), mais l’étagement ne favorise pas les reprises sur les deux derniers rapports de la boîte 5, par ailleurs irréprochable.Cette mécanique peut être associée à la même boîte, mais robotisée. Moins vive que la Sensodrive de la C2, la Dualogic de la Panda fonctionne –plutôt bien- en mode automatique ou semi automatique par simple impulsion sur le levier de vitesses (pas de palettes au volant) et toujours sans pédale d’embrayage.Pour l’instant, pas de carrosserie 3 portes en vue (le projet existe mais le passage à la série est incertain). Dommage, car une remplaçante à la Seicento Sporting ne serait pas pour nous déplaire.

Essai - Fiat Panda : la grande petite

Il existe un 1.2 16V 80 chevaux qui conviendrait parfaitement à une version dynamique de la Panda. En revanche, les montagnards qui n’ont pas été conquis par Subaru et Suzuki apprécieront l’arrivée fin 2004 d’une version 4x4 (non plus enclenchable mais intégrale permanente par viscocoupleur). Début 2005, devrait suivre le Simba au look de mini-baroudeur (vu dans sa version quasi-défintive au Salon de Francfort).