Côté motorisations, rien à signaler en essence, le 2 litres reste le même et le futur moteur de cette cylindrée de 140 chevaux étudié par Nissan qui équipera bientôt la Renault Clio III n’est pas prévu sur la Renault Mégane, ou au moins pas avant belle lurette.

En Diesel, changements sur toute la ligne. Les 1.5 dCi 80 et 100 chevaux gagnent 5 chevaux de mieux, comme sur la dernière Renault Clio. Le 105 toujours champion de l’économie à la pompe (4,7 l 100 en cycle mixte) gagne une agréable boîte 6 (TL4), à l’instar de la Renault Clio III.

Le 1.9 dCi conserve la sienne (la NP0 en jargon maison, bien étagée en vue d’une utilisation autoroutière avec sa 6e longue, la vitesse maxi de 200 km/h, contre 196 auparavant, étant atteinte en cinquième), mais peut s’accoupler dorénavant à une boîte automatique. Il s’agit de la DP0 née en 1996 et renforcée ici pour encaisser 300 Nm. Elle est toujours aussi convaincante, même s’il elle se limite à 4 rapports. La puissance du 1.9 passe de 120 à 130 ch et le couple progresse de 30 Nm grâce à une pression de turbo augmentée, une pression d’injection portée à 1 600 bars (au lieu de 1 350) et à un nouveau dessin des chambres de combustion. Grâce à ces modifications et à l’adoption d’un filtre à particules à régénération périodique sans additif, le 1.9 passe les normes Euro IV applicables depuis le 1er janvier dernier. Il constitue une motorisation intéressante dans le clan des 120/140 chevaux et sa consommation reste maîtrisée (5,6 l contre 5,4 l/100 km pour l’ancien 120 ch). Pour l’exceptionnel, il faut passer au nouveau 2 litres de 150 chevaux.