Hier matin à 11 heures sur le circuit de Barcelone, le Docteur Riccardo Ceccarelli accueillait la presse dans le motor-home Renault-Lotus GP pour faire le point sur l’état de santé de Robert Kubica, toujours hospitalisé à Pietra Ligure, en Italie.


Comment évolue l’état de santé de Robert ?

Sa récupération physique et morale est très rapide. Il va mieux de jour en jour ! Ce n’est pas une surprise pour nous qui le connaissons bien, mais c’est une grande surprise pour tous les médecins qui le suivent. C’est très satisfaisant car cela veut dire qu’ils sont satisfaits de la manière dont Robert réagit aux différentes opérations subies. Nous sommes assez satisfaits. C’est un premier signe positif dans ce qui reste une situation dramatique.


Pourquoi est-il toujours à Pietra Ligure ?

Car c’est un hôpital très bien structuré avec tous les départements dont Robert à besoin. Comme vous le savez, l’hôpital possède des chirurgiens et kinésithérapeutes spécialistes pour tout ce qui touche aux domaines les mains. Les kinésithérapeutes lui prodiguent les meilleurs soins possibles tous les jours. Il n’y a donc aucune raison de le déplacer ailleurs.


Comment se passent ses journées ?

Principalement avec les kinés. Il le mettent sur une chaise, lui font faire des exercices.


Pouvez-vous déjà émettre un premier pronostic concernant un possible retour dans le cockpit d’une monoplace ?

Non. A ce stade, on peut seulement dire que les chirurgiens ont fait un travail fantastique, que Robert est très solide et qu’il récupère de la meilleure manière possible. Mais il existe un facteur que personne ne maîtrise : la nature ! Sera-t-elle gentille avec lui ? C’est impossible de répondre. Tout le monde veut savoir quand il pourra revenir, mais il n’y a pas de réponse. Ça sera long, c’est tout ce que nous savons. Il bouge les doigts de sa main droite et aussi le poignet. C’est positif, mais on ne peut rien prédire.


En votre for intérieur, quel est votre sentiment intime ?

Je ne suis pas extralucide, je parle seulement de ce que je sais. J’ai suivi le travail des médecins depuis le premier jour et je peux vous affirmer que nous avons été très chanceux de tomber sur eux. Si vous me demandez si j’ai une opinion, je vous dis non. Si vous me demandez si j’ai des espoirs, je dis oui.



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Docteur Ceccarelli : « Robert va mieux ! »