Les Echos qui relaient l'agence Bloomberg expliquent que le Chinois Dongfeng que l'on dit intéressé depuis plusieurs semaines par une prise de participation chez PSA Peugeot Citroën aurait décidé de réduire son implication dans un deal qui permettrait à PSA de faire entrer de l'argent dans les caisses en ces périodes commercialement difficiles (510 millions d'euros de perte au premier semestre). Dongfeng était d'ailleurs présenté comme un sauveur lorsque leur intention d'entrer au capital a été confirmée.


À l'origine, le constructeur chinois entendait prendre 20 % de PSA mais désormais, on ne parle plus que de 10 %, ce qui fait une différence considérable et qui pousserait PSA à chercher des capitaux ailleurs, en revendant par exemple les 57 % de Faurecia qu'il détient encore. Les discussions traînent car, on imagine que dans sa position, Dongfeng essaie de retirer le maximum d'avantages de cette injection de capitaux tant attendue alors que la famille Peugeot serait très réservée sur l'idée de confier le pouvoir au constructeur chinois. Et comme par ailleurs, Dongfeng discute également avec Renault pour l'implantation du Losange en Chine, probablement que le jeu du billard à trois bandes n'a jamais été aussi pratiqué qu'en ce moment.

Mais pour PSA, il va être difficile d'attendre encore très longtemps.