Il serait trop long et sans doute fastidieux de faire la liste exhaustive de toutes les participations familiales depuis 1923. Seuls les vainqueurs de catégorie ou indices, auteurs de podiums figurent donc dans ce chapitre.

Jean-Pierre BELTOISE n'a jamais beaucoup apprécié les 24 Heures du Mans. Il est vrai qu'il ne connut guère de réussite en quatorze participations (une victoire à l'Indice en 1963, une très belle 4e place en 1969 et enfin un succès en GTP en 1976). Cela ne l'empêcha pourtant pas de soutenir et de dispenser son énorme expérience à son fils Anthony qui débutait en 2000 sur une Viper. Une première tentative qui se solda par une 9e place et une médaille d'argent en LM-GTS.

eff BUCKNUM (USA), fils de Ronnie qui fit débuter la Honda F1 en 1964 et qui termina 3e des 24 Heures 1966 sur une Ford Mk II. Il dispute le championnat ALMS depuis 2002 sur une Pilbeam et a débuté au Mans en 2003.

David DONOHUE (USA) totalise quatre participations au Mans sanctionnées par une victoire en catégorie LM-GT2 en 1998 sur une Viper, puis une seconde place en 2000 en GTS toujours sur une Viper. Son Père Mark, vainqueur à Indianapolis en 1972, champion Canam 1973 et triple champion en Transam avait auparavant fait partie de la grande équipe Ford au Mans, terminant 4e en 1967.

Aldo GORDINI, le fils du "Sorcier" qui remporta l'Indice en 1939, disputa sans succès les éditions 1950/51 sur les voitures bleues avant de renoncer à sa carrière de pilote.

Champion motocycliste et personnage haut en couleurs, Georges MONNERET accrocha une superbe 2e place en 1939 sur une Delahaye. Son fils Pierre, pilier de l'équipe René Bonnet, fut nettement moins heureux, ne parvenant jamais à rallier l'arrivée en trois participations de 1963 à 65.

En trois participations, John PAUL (USA) parvint à chaque fois à rallier.5e en 1978, il enleva la catégorie IMSA, termina 9e en 1980 avec son fils John "junior" toujours sur une Porsche 935, avant de prendre une nouvelle 9e place en 82 avec une Ferrari 512. John Paul junior revint seul en 1984 et s'offrit alors une belle médaille d'argent avec une Porsche 956.

Trois générations de pilotes dans la famille PILETTE. Si Théodore, le grand-père membre de la surpuissante équipe Mercedes disparut deux ans avant la première édition des 24 Heures, son fils André participa à quatre reprises, terminant notamment 2e en 1960 avec Ricardo Rodriguez sur une Ferrari TR. Teddy, son fils pris le relais en 1968, mais ne connut guère de réussite au Mans : 8 participations, 6 abandons et une 8e place en 1972 pour meilleur résultat.

Double vainqueur de la catégorie LMP-675 en 2002/03, le Suisse Christophe PILLON est le fils de Gérard, pilote renommé de courses de côte qui disputa les éditions 1971 et 72.

David SEARS (GB) offrit à la Porsche 962 son dernier podium (3e place) dans l'édition 1990. Grand spécialiste des "Saloon cars" et des GT dans les années 60, son père Jack disputa quatre fois les 24 Heures, prenant une 5e place en 1963 (Ferrari 330 LM), puis terminant 8e en 1965 sur une Cobra.

Le baron Raymond de TORNACO, comptant parmi les promoteurs du circuit de Spa, termina 3e des premières 24 Heures du Mans en 1923 sur une Bignan. Son fils Charles, trente ans plus tard pris la 9e place sur une Jaguar C de l'écurie Francorchamps, avant de trouver la mort en septembre aux essais du GP de Modene.

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