Le cynisme du gourou financier de la Formule 1 est légendaire et les occasions de le mesurer ne sont pas rares. Chacune de ses interventions est généralement truffée de saillies doucereuses et de constats d'une froideur effrayante.

Autrefois il amusait son auditoire mais le climat délétère qui règne en F1 depuis quelques années (plus ou moins attisé par le grand âge du bonhomme et l'espoir de voir assez rapidement son poste devenir vacant) fait qu'après chacune de ces phrases il est régulièrement accusé de sénilité, de racisme, de négationnisme, j'en passe et des meilleures.

Certes, il est arrivé à un point de sa vie où il ne craint même plus les réactions que suscitent ses phrases provocantes et il prend un malin plaisir à susciter les colères les plus folles. Sa dernière déclaration ne dérogera pas à la règle :

Interviewé par un journal local lors du Grand Prix du Brésil, voilà en substance ce qu'a lancé Bernie :

"La mort de Senna était malheureuse. C'était très triste. Mais la publicité qu'elle a générée était si .... enfin, ce fut bénéfique pour la F1. Ce fut une énorme peine de perdre Ayrton ainsi. Il était extrêmement populaire et beaucoup de gens qui ne connaissaient pas la F1 avant sa mort s'y sont intéressés alors. Tout ça en raison des répercussions immenses que son décès a créé partout dans le monde."

Vous pouvez retourner ça dans tous les sens, le pire, c'est qu'il a raison. Bernie n'a de leçon à recevoir de personne en matière de cynisme.

Il a également avoué qu'il ferait tout pour que Nelsinho Piquet qu'il a vu naitre et qu'il estime talentueux revienne en F1 mais également que Massa qu'il a jugé extrêmement malchanceux en 2008 aurait du être champion. Il va même jusqu'à dire que "c'était à Ferrari de perdre le championnat, pas Massa".

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