On n’arrête pas de le répéter : l’écologie est (trop) à l’honneur sur cette édition du Mondial. Outre les émissions de CO2 et le vert omniprésent, les simulateurs poussent comme des champignons. Caradisiac a testé celui de Citroën.

Présentés aussi sur le stand Renault, les simulateurs d’éco-conduite ont la côte ! C’est en effet un excellent moyen de sensibiliser le grand public à une conduite plus souple, c’est-à-dire plus économique et donc plus responsable vis-à-vis d’autrui et de l’environnement. De la même façon que le Ministère du Développement Durable, Citroën demande aux automobilistes de réduire leur vitesse. Avec le petit truc en plus : anticiper, pour éviter des freinages trop agressifs ou des accélérations inutiles.

Notre test : un simulateur un peu mou

A notre arrivée, l’hôtesse m’installe dans le simulateur, à savoir un habitacle de C4 Picasso. Il s’agit de faire deux parcours : l’un sans conseils et l’autre pour nous corriger. La route apparaît à l’écran, je passe la première et commence ma promenade virtuelle.

Après quelques ronds-point, des piétons virtuels inattentifs au milieu de la route et quelques accélérations sur une autoroute, l’automate me donne une note déplorable : 8,5/20 !

Deuxième passage : les corrections du simulateur fusent ! Sur l’écran, un témoin d’accélération m’indique quand le passage de la vitesse est optimal, et me reprend à chaque erreur d’anticipation, comme par exemple « Pensez à anticiper votre freinage. » Le bilan du deuxième passage est un peu mieux, avec une note de 11/20. Encore quelques efforts à fournir visiblement pour être une conductrice écolo digne de ce nom…

Au niveau de l’animation, l’écran fait défiler une route de façon assez lente, ce qui ne met pas tellement dans la situation d’un parcours réel. Par contre, le grand intérêt du simulateur est d’être un outil pédagogique, relevant les principales erreurs des automobilistes et surtout accessible par tous. A essayer alors pour se familiariser avec un concept très médiatisé depuis cet été avec Jean-Louis Borloo.