La restructuration lancée par le constructeur automobile PSA en crise en juillet 2012 prévoit la suppression de plus de 11.200 postes dans l'Hexagone entre mi-2012 et mi-2014. En cette fin d'année 2013, un premier bilan a été dressé.


2.785 salariés sur les 3.000 que comptait l'usine d'Aulnay, qui a cessé récemment la production de la Citroën C3, "ont été reclassés ou sont en voie de l'être". La direction précise que 530 personnes sont  en attente d'une réponse. Les 215 autres salariés "ne se sont pas manifestés", précise PSA. Selon les calculs de la CGT, "608 salariés n'ont pas à ce jour de solution ferme".

Par ailleurs, "les mesures d'accompagnement proposées aux salariés de l'usine d'Aulnay-sous-Bois ayant un projet professionnel externe ont été repoussées jusqu'au 31 mars", a annoncé la direction. A Rennes, 1.328 salariés ont à ce jour été reclassés sur 1.400. L'objectif "sera atteint au 31 décembre", affirme PSA.

Ceci dit, il y a encore à faire. Le plan permettant aux salariés de quitter l'entreprise sur la base du volontariat devait se clore fin décembre. L'objectif était d'obtenir 3.570 départs, en plus de ceux prévus sur les sites de Rennes et Aulnay, ont indiqué jeudi la direction et des syndicats, à l'issue d'un Comité central d'entreprise. Mais, faute de candidats suffisants, le plan sera prolongé jusqu'au 30 avril prochain, car il manque plus de 700 candidats.

Selon le bilan communiqué par la direction, 2.802 salariés ont "adhéré" au plan et 534 autres ont ouvert un dossier. D'après le projet initial, la phase de départs contraints devait commencer en janvier, avec l'envoi de propositions de reclassements en interne, suivies, en cas de refus, de l'envoi des premières lettres de licenciements.