L'échéance pour régler cette rupture de contrat est au 31 décembre prochain. Et il faudra bien se souvenir de cette somme de 839 millions d'euros à débourser. Car il y a fort à parier que, dans les communiqués, on annonce de manière triomphale une somme d'un peu plus de 500 millions des mêmes euros. Seulement, pourrait-on dire ? Oui, car dans son souci de transparence et d'honnêteté à notre égard, l'Etat, pour le coup représenté dans ce dossier par Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, va gesticuler pour déployer un écran de fumée qui va brouiller notre perception de choses.


Le subterfuge consistera à étaler sur 10 ans les 300 millions restants. Soit peu ou prou un versement de 30 millions annuels à Autostrade qui, vous l'aurez remarqué, ne cède sur rien sur le fond du dossier. Un dossier qui comporte, également, le volet des portiques qu'il va falloir démonter ou recycler pour d'autres vocations. Une opération qui aura un coût. Qu'il faudra là aussi régler. Mais ceci est une autre histoire.