A cette date, en effet, les conditions seront réunies pour une résiliation de ce contrat, avec l'indemnité qui va avec. De l'ordre de 800 millions d'euros. Si la date est dépassée, ce sera encore plus cher. Un milliard des mêmes euros sera réclamé. Si la ministre fait l'autruche, alors ce sera direction le tribunal administratif : la société demanderait alors à l'État de lui verser en compensation 1 à 1,5 milliard d'euros.


La marge de manœuvre de nos dirigeants est asymptote de zéro. Le partenariat public-privé signé en octobre 2011 est clair et la société Ecomouv' a rempli sa partie du contrat en investissement des centaines de millions d'euros dans la mise en place de portiques. Le groupe italien Autostrade est l'arme aux pieds et un courrier est parti vers la ministre pour lui rappeler les obligations de l'Etat français qui aurait ainsi dépasser les bornes. Un rappel : les caisses dudit Etat sont remplies par le contribuable à qui on a déjà dit qu'il commencerait à régler cette histoire en payant 2 centimes de plus son gasoil à la pompe.

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