Et le mot d'ordre est on ne peut plus simple : « laissez-nous travailler ! » Comme un cri d'alarme, aussi. Celui-ci a été lancé aux divers candidats « à ceux qui agiront pour renforcer l’Europe de l’automobile, créant ainsi un véritable marché commun automobile, tout en préservant ses acteurs de toute concurrence déloyale, aussi bien intra-européenne que mondiale. », dixit le CNPA qui précise : « il semble primordial de stopper la surenchère réglementaire et de temporiser, simplifier et rendre lisible le droit européen. »


Le CNPA alerte aussi sur les futures dispositions d'un plan Cars 2020 qui définira sur le continent la politique européenne automobile. Déjà, 80 % de la législation est régie par le droit européen avec le quel les 100 000 entreprises de la branche doivent composer, en sus de la réglementation française, estimée comme l’une des plus contraignantes en matière automobile.