Pour le moment, l'affaire reste correcte. Si vous avez des sous de côté et des trajets raisonnables à accomplir, le véhicule électrique est une opportunité à prendre en considération. Pour la centaine de kilomètres à parcourir, il vous en coûtera seulement 2 euros après une recharge domestique de 08h00. Soit une bonne nuit de sommeil avant de repartir au travail. Sinon en chargé accélérée vous débourserez 20 euros pour une heure d'attente, soit le temps d'une pause méridienne, tandis que pour un sandwich mangé sur le pouce en 30 minutes, ce sera 40 euros la remise à niveau des batteries.


Ces valeurs sont estimés par l'opérateur historique ERDF qui facture 9 centimes TTC le kWh en heures creuses. Maintenant, ledit opérateur n'aura pas de monopole et des opérateurs privés arrivent avec leurs services et leurs installations à amortir. Il faudra donc débourser un peu plus au fur et à mesure que les opportunités de rechargement se multiplierons. Ensuite, plus de voitures électriques voudra dire moins de taxes sur les carburants perçus. Par ces temps de disette, le spectre du manque à gagner est insupportable pour un Etat à la recherche du moindre sou. Du coup, il faudra bien augmenter les tarifs.


A ces perspectives, les dirigeants assurent qu'il n'y a pas de quoi s'affoler. On verra lorsque le parc dépassera le millions de véhicules pour tutoyer les 2 millions. Pour l'instant on en est à 36.000. Certes, mais on sait déjà que nos pontes y pensent, en espérant qu'ils ne saisissent pas l'occasion pour augmenter aussi la consommation domestique. Sinon, pour la voiture, il y a aussi un GPL qui reste écologique. Un carburant oublié. Qui est peut être la vraie opportunité du moment.