Les chiffres ont de quoi faire tourner les têtes et susciter l'enthousiasme. 30 à 50 embauches par semaine, 900 en un trimestre, 2 000 à l'année, aurait-on trouvé le filon ? Les sociétés de VTC ont des besoins grandissants, ce qui révèle une réelle demande avec laquelle les taxis vont devoir composer. Même à leur grand regret. Ceci dit, les professionnels qu'ils auront en face d'eux évolueront sur un autre rythme social.


Ainsi, les chauffeurs sont des prestataires extérieurs réguliers mais pas des salariés de l'entreprise. Ensuite, s'ils auront pour la plupart une bonne formation répartie sur 250 heures avec des cours de droit des transports, de culture générale,d'histoire de France sans oublier d'anglais pour satisfaire une clientèle internationale, celle-ci sera payante pour les chauffeurs. Certes, suivant les enseignes, l'investissement sera ensuite récupéré dans le temps. Mais tout de même.


Côté rémunération, on parle de location de voiture, ce qui est bien le moins puisque, tout de même, l'outil de travail. On indique aussi la visibilité sur le chiffre d'affaire, peut être pour séduire les banques que le chauffeur aurait à démarcher. Et puis il y a la rémunération à la performance. Être chauffeur VTC, c'est donc avoir la vocation et un certain sens du sacrifice. Pour l'encadrement des enseignes, c'est tout bénéfice.


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