Sous le capot de l'Epica, Chevrolet n'était pas peu fier de nous présenter son tout nouveau six cylindres en ligne essence. Comme BMW et Volvo, Chevrolet a opté pour une architecture en ligne plutôt qu'en V contrairement à la majorité des constructeurs.

Le constructeur a donc développé un six cylindres ultra-compact (seulement 64 cm) capable d'être installé en position transversale sous le capot de l'Epica. Cette configuration permet un meilleur équilibre et un meilleur rendement… Dans sa plus petite version, 2.0, le 6 cylindres développe une puissance de 144 ch. pour un couple maxi de 195 Nm. Cette motorisation sera uniquement proposée avec une boite mécanique.

Essai - Chevrolet Epica L6 : haut de gamme à la sauce allégée

Nous avons eu tout le loisir d'essayer le 2.5 sur les routes de Suisse. Malheureusement les 157 ch. (seulement) promis par le constructeur étaient très mal desservis par une boite auto à 5 rapports, lente, mal étagée et très déplaisante à l'usage. Pour exemple, le six cylindres en ligne 3.0 de BMW développe 265 ch., et celui de Volvo (bi-turbo) développe 272 ch. A sa décharge, le "L6" (6 cylindres en ligne) est bluffant par sa souplesse et sa discrétion. Au volant de l'Epica 2.5, les vibrations sont très bien compensées et le bloc rugit (ou plutôt miaule) seulement dans les tours, à environ 7 000 tr/mn, où un semblant de puissance commence à arriver sous la pédale de droite. Le L6 2.5 testé en Suisse nous a laissé sur notre faim. Notre seul regret est de n'avoir pu essayer cette motorisation en boîte mécanique (non proposée au catalogue) pour parvenir à exploiter le 6 cylindres. La consommation nous a également surpris. Nous avons relevé une moyenne de 14l/100km, à allure soutenue, alors que le constructeur promet 9,3l/100km. La version diesel, VCDi, prévue pour la fin de l'année devrait corriger le tire grâce à un couple plus important et une consommation plus réduite.