Rendre visite à un nouveau team, cela me met en émoi. Alors, ce n’est pas sans une certaine fébrilité que je me suis rendu dans le Team Valéry-Cassier, en banlieue parisienne. D’autant que j’allais découvrir, par la même occasion, une discipline qui ne m’est pas du tout familière : la compétition rallye-raid en véhicules d’époque.

Si j’ai bien compris, ce type de courses est en plein essor. Il faut dire que la TransAfricaine, dont la deuxième édition se disputera à partir du mois de novembre, a donné le la dès l’an passé.

Vu les moyens limités dont dispose pour le moment le Team Valéry-Cassier, la performance réalisée sur le TransAfricaine 2006 par Stéphane Valéry et Stéphane Cassier est tout bonnement de premier ordre : ils ont terminé quatrième.

Mais ce n’est pas dans un historique ni du team ni de ses performances passés que je vais me lancer. Cela, leur site le fait très bien. J’ai bien plutôt envie de vous parler, dans un premier temps, de leur passion et de la préparation de l’édition 2007 de la TransAfricaine.

Ecoutons Stéphane Valéry et Olivier Mazars, deux des trois membres du team présents le jour de ma visite, nous parler de tout cela.

Stéphane Valéry évoque des sensations peu communes, éprouvées au volant du Range engagé l’an passé : « C’est un véritable challenge. La conduite d’un tel véhicule procure des sensations fortes dès 110/120 km/h. Avec une bonne préparation, là où la vitesse moyenne d’un engin actuel va évoluer aux alentours des 85 km/h, il est tout à fait possible de tenir 75 km/h. Mais il faut s’accrocher… » La passion aide sûrement, et l’ambiance également. « Pas de doute, une telle compétition est très sympathique. »

Olivier Mazars, qui n’avait pas pu être directement impliqué dans l’aventure l’an passé, a néanmoins un avis technique sur la question : « De nombreux concurrents négligent cet aspect. Notre point fort est là. Nous nous débrouillons avec des moyens limités mais essayons de trouver les meilleures solutions pour ce type d’épreuve. Il faut dire que nous ne regardons pas à la dépense… côté temps. »

La preuve ? Alors que le proto de l’an passé, après avoir subi quelques améliorations, va de nouveau être engagé cette année, un Carmichael va venir renforcer l’effectif. Et il a bien fallu se mettre au boulot. Stéphane Valéry avance un chiffre : « La préparation complète aura représenté 250 heures de travail, pas moins. » Quelques caractéristiques de l’engin ? Les six roues bien entendu. Mais également 2,3 tonnes, 250 ch et un pont rigide au programme. Va y avoir du sport dans les dunes ! Ou, comme le dit Stéphane : « C’est pas un vélo » !

Après leur bon résultat de l’an passé, les hommes du team espèrent cette année « mettre les deux autos sur leur podium respectif », dixit Stéphane Valéry. Pour y parvenir, une seule carte à jouer d’après Olivier Mazars : « la fiabilité alliée à la régularité ». Et puis, les deux Range devraient pouvoir compter sur de solides équipages : « Dans chaque véhicule, il y aura un spécialiste Land Rover », affirme Stéphane Valéry. Disposer de deux véhicules peut également constituer un avantage, pas seulement psychologique. « Une grande partie des pièces de rechange est commune », explique Olivier Mazars.

Comme je vous l’expliquais en débutant mon compte-rendu, le Team Valéry-Cassier est en train de se structurer. Il a pour ambition de devenir une écurie professionnelle. C’est de cela dont je vous parlerai très prochainement, dans le deuxième volet de cette visite…

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Crédit photos: Team Valéry-Cassier