Le Wrangler n’évolue pas seulement esthétiquement, certains organes mécaniques ont été également transformés. Existant uniquement en essence, le Wrangler peut être choisi en diesel : un 2.8 CRD, seule motorisation sur l’Unlimited.

Essai - Jeep Wrangler Unlimited : force 5

Inauguré sur le Cherokee, le 2.8 CRD qui est fabriqué par VM Motori développe ici 177 contre 163 ch auparavant en raison notamment au recours à des injecteurs piezo électriques. Augmentation de puissance mais pas de couple qui reste identique avec 400 Nm disponibles entre 2 000 et 2 600 tr/min.

Comme c’était déjà le cas sur le Cherokee, nous avons été tout d’abord impressionnés par l’important couple pour un moteur de cette cylindrée. Particulièrement vigoureux, il s’essouffle malheureusement très vite puisque sa plage de couple maximale est relativement courte et le 2.8 CRD atteint ses limites au-delà de 3 500 tr/min. Autant dire que les 177 ch ne sont pas de trop pour mouvoir l’Unlimited qui revendique un poids supérieur à 2 tonnes. Les performances sont donc modestes avec une vitesse de pointe de 180 km/h mais suffisantes. Le Wrangler Unlimited n’est pas conçu pour aligner les chronos. Une allure située entre 90 et 110 km/h est une vitesse de croisière particulièrement adaptée avec un compromis confort, bruits de roulement et d’air plus qu’acceptables. Au-delà, le 2.8 CRD se fait plus bruyant et les bruits d’air plus conséquents.

Couplé à une boîte automatique à 5 rapports, ce bloc ne profite pas particulièrement de cette association. Cette boîte est loin de nous avoir convaincue en raison notamment de passages de rapports lents, très peu agréables sur route. Bizarrement, elle est nettement plus à l’aise en tout terrain, ce qui renforce la vocation aventureuse du Wrangler. La consommation n’est également pas le point fort du Wrangler Unlimited. Durant notre essai, nous avons enregistré une moyenne de 12 litres/100 km.

Enfin, si l’Unlimited est commercialisé uniquement en diesel, la version 3 portes peut être équipée d’un moteur essence, lui aussi inédit. Il s’agit d’un 3.8 l de 199 ch qui remplace le V6 4.0 l pouvant être lui aussi associé aux deux mêmes boîtes de vitesses.