Essai - Opel Signum : le bon créneau ?

La Signum fait preuve d’originalité, sans prendre le risque de choquer par un style extravagant comme la Vel Satis, mais en optant toutefois comme cette dernière pour le hayon arrière, pourtant toujours aussi peu prisé parmi la clientèle des grandes routières. Au final, certains lui trouvent un air de break de chasse classieux avec son porte-à-faux arrière court, tandis que les mauvaises langues la comparent à un fer à repasser… La présence d’un hayon donne envie de l’opposer à la Vel Satis, mais elle est plus courte de 23 centimètres et s’affiche dans une gamme de prix plus accessible (25 à 37 000 € contre 30 à 48 000 €). C’est bien normal puisqu’elle dérive directement de la berline Vectra jusqu’au pied milieu – entre les deux portières - , ne s’en différenciant que par sa calandre et son bouclier.

Essai - Opel Signum : le bon créneau ?

En utilisant l’empattement rallongé de 13 centimètres et la tôlerie des grandes portières du nouveau break Vectra, la Signum minimise encore ses coûts de fabrication. Malgré ses origines de familiale du segment inférieur (M2), sa carrosserie bicorps et encore une fois sa longueur inférieure d’une vingtaine de centimètres, elle affronte plus directement Peugeot 607 et Skoda Superb. Le joli petit succès de cette dernière, sorte de grande Passat, démontre qu’il existe bien une clientèle qui recherche de l’espace sans se soucier de haute technologie ou de plus de 200 chevaux sous le capot. La Signum a le mérite de rester à des tarifs relativement sages, tout en offrant autre chose que ces grandes berlines 4 portes très classique.